A toi qui pars sans but sur les chemins. As-tu réfléchi hier encore à ton triste destin. Blessée dans l’âme par ces tristes pantins. Eux qui ne savent aimer quand détestant leur prochain.
Tu as donné toute ta vie pour les autres. Aidant de droite à gauche, tel un apôtre. C’est ton cœur qui à chaque fois parlait. Tant que tout allait bien pour toi sans défaillir.
Puis la vie t’a égratignée. Pendant sept ans tout a basculé. Rien ne t’a été épargné. Celle que tu aimais ta mère t’a quitté.
Aujourd’hui, tu te rends compte. La route il faut tracer. Pour te reconstruire il te faudra des années. Mais pour eux, il te faudra oublier ces secondes.