C’est l’aurore qui vient de se lever. Les arbres dans la brume se sont réveillés. Ecoute la brise qui doucement les secoue. Des larmes de bonheur coulent sur ta joue.
Ce matin, te trouve heureuse et comblée. Les effluves des parfums des fleurs montent du jardin. Le rossignol fait entendre sa mélopée. Et, toi tu ne sais qu’observer le lointain.
Hier soir, il a fait sa demande à ton père. Cela t’a surprise et comblée de joie. Il t’a enfin dit qu’il voulait vivre avec toi. Ça faisait tellement de temps que tu espérais naguère.
Le silence règne agréablement sur la ville. Toi installée à la fenêtre posée et tranquille. Tu sens qu’un virage vient de s’imposer ainsi. C’est comme une toile vide qui se remplit.
Tes yeux pleurent de joie. Le ciel est d’un bleu pur. Enfin, tu sais que c’est sûr. C’est une sensation étrange à la fois.