Flotte mon bateau sur les flots. Parcoure ces océans jusqu’à satiété. Ivre du vent qui souffle sur l’eau. Ne t’arrête qu’arrivé sur le quai.
J’ai pris la route par un jour de printemps. Dans les ports j’en ai vu des belles. Retroussant leurs jupes à m’enivrer tout ce temps. Mais je n’ai pas eu le temps de voir le ciel.
Elles m’ont fait tourner la tête. Comme le vin blanc mon foie. J’étais comme une girouette. Dans ces troquets j’ai perdu ma foi.
Ô toi mon seul ami. Vogue mon bateau, mon confident. Navigue sur les flots. Emmène-moi loin d’ici.
A trop m’avoir perdu. J’en ai perdu le désir d’aimer. Aujourd’hui, je m’en suis aperçu. Que ce n’était pas la quantité. Qui faisait l’homme, mais la qualité.