Comme une voile qui descend au fil de l’eau. Mon amour est tranquille comme la caresse d’un dos. Le silence qui s’est installé au bord du cours d’eau. Nous laisse à nos rêves et à ce ciel si beau.
Ô ma reine, ma déesse d’un soir. Ton doux aveu me donne de l’espoir. Hier tu m’as affirmé que tu m’aimais. Ce matin, sur la rivière, je suis serin et gai.
La voile se gonfle avec la brise du vent. L’été a été chaud et brûlant. Mais aujourd’hui, tout est calme et reposant. On approche de l’automne à grands pas maintenant.
Le brouillard s’est levé subitement. On aperçoit clairement les berges du Levant. Les hirondelles dansent au ras des bâtiments. Demain, il fera encore du soleil évidemment.
Il ne faut pas se faire d’illusions. A l’automne succédera l’hiver. Seras-tu là pour me réchauffer. Je me vois bien près de la cheminée.
Le ciel s’est teinté d’un beau bleu. Les mésanges sont apparues tout à coup. Me berce leur chant mélodieux. J’attends avec impatience de te retrouver.
Ton parfum me grise rien que d’y penser. Tes yeux d’un vert émeraude me sonde. Près de toi je suis heureux ma blonde.