Ce soir des sanglots montent dans ma voix. Je voudrais mourir dans cette étreinte. Pourquoi faut-il perdre ceux que l’on aime. La faucheuse a encore frappé et me laisse sans toi.
Loin de moi tu es parti à jamais. Toi le frère qui occupait mes pensées. Trois bonnes années que tu te battais. Tu es parti rejoindre ceux que tu aimais.
Un voile est passé sur nos vies. Un filament qui s’est désagrégé. Au fil du temps t’a emporté. La lumière s’est obscurcie et tu es parti.
L’amour fraternel a encore perdu une ramification. C’est vrai que nous sommes rendu à des âges certains. On se demande qui sera le prochain. La roue tourne au -dessus de nos têtes mon mignon.
De toute cette fratrie, il ne reste plus que nous trois. Toi tu t’es envolé vers d’autres horizons. Heureux j’espère d’avoir retrouvé les anciens. L’espoir s’est évanoui de pouvoir revivre les temps anciens.
Des projets inachevés ont a fait le deuil. Tu as quitté notre espace et moi je suis sur le seuil. Ce soir dans le ciel je regarderais les étoiles. Je regarderais principalement l’étoile du Berger et son voile.