J’irais me recueillir à l’ombre du vieux chêne. Sur ta tombe fleurie, je te rendrais hommage. J’irais retrouver le frère de ma jeunesse sur la plaine. Au lever du soleil, j’apporterais le réconfort au sage.
Déjà trois années sont passées sur le décès de tes fils. Il n’y eut plus grande peine que ces jours maudits. Tu dors à la droite du père éternel, sois heureux dans ton cœur. Hier ta vie se transformait d’ouvrier en animateur.
Une vie bien remplie, car tu étais un chêne. Tu as résisté à l’adversité mais la faucheuse t’a pris. Tu dors maintenant d’un sommeil profond loin de la peine. Tu t’es battu comme un brave soldat mais a gagné la maladie.