Quelque part c’est un monde qui s’ouvre sur moi, Tout un pan de ma vie figé dans la pénombre, Que j’avais oublié, laissant ce côté sombre, Glisser tout doucement aux fanges de l’émoi.
On oublie, on se dit, que c’est bien peu de chose, Qu’on n’aura pas besoin de les voir au final, On se complait dans cette image d’Epinal, Et le temps nous gringotte en effeuillant la rose.
Heureusement, souvent, une douce musique, Résonne à l’intérieur, comme un appel profond, Que fais tu de ta vie, quand ton cœur se morfond De Jean-Luc, Valérie, Hervé et véronique.
Alors ce qui n’était qu’une chatouille étrange, Prends corps, revient soudain à sa place et surgit, Le besoin de vous voir mes chers cousins ravit, Et ma vie et mon cœur ; Vous aimer me démange.
Je voudrais rattraper ces années de mystère, Vous revoir; Apprécier chacun des ces instants, Qui uniront nos vies désormais, pour longtemps, si vous le voulez bien, c’est mon vœu, je l’espère.
