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Mahdaoui ABDERRAOUF

Yacine.




Yacine mon petit-fils . . . C’est mon soleil.
De par tout l’univers, il n’y a pas son pareil.
Yacine, c’est mon prince ; C’est ma fierté
C’est mon présent et ma postérité.
Quand il me sourit, je suis ébloui
Par la lumière qui brille dans ses yeux
Si intelligents ; si espiègles et si malicieux.
C’est un chérubin heureux et épanoui.
C’est un adorable taquin jamais peureux.
Il se sait aimé ; il en profite et il est heureux.
Heureux, je le suis aussi, certainement :
Je sais que j’habite son petit cœur.
Et, ce doux ; ce merveilleux sentiment
Me fait renoncer à toutes mes rancœurs.
Ce sentiment de bonheur suprême
Vaut tous les royaumes et tous les trésors.
En retour, moi, je ne sais combien je l’aime.
Pour tout vous dire, ce phénomène, je l’adore.
Mon attachement à ce petit être est flagrant ;
Je jure que tous mes proches en sont témoins.
Yacine ne parle pas encore comme un grand,
Mais il émet quelques syllabes, néanmoins
Ne serait-ce que pour demander son lait.
Il n’y a pas si longtemps, quand il voulait
D’un biberon, d’une caresse ou d’une étreinte
Il se saisissait vite des barreaux de son enceinte,
Se hissait sur la pointe des pieds,
Et, les yeux écarquillés et un bras tendu,
Il se mettait à rugir tel un lionceau prisonnier.
D’un regard, il s’assurait qu’il sera entendu.
Alors, ce sont des : « Aeinnn! . . . Aeinnn ! »
Véritables et désarmants appels au secours
Emis par son adorable petite voix de bambin.
De ses yeux espiègles, il balayait les alentours,
Et attendait qu’on lui tende les bras pour le prendre.
Décidément, il savait se faire comprendre . . .
Depuis quelques temps, il marche normalement . . .
Pardon . . . En roulant des épaules, comme un garnement.
Souvent, quand je le tiens dans mes bras, il met sa joue
Tout contre ma joue, et avec ses petits bras il me sert le c
De toute la force de tout son petit être au cœur débordant
Et d’amour et de bonheur, parce qu’il se sait ô combien choy
Yacine n’est pas mon fils, mais ses bisous sont si abondants
Que je me le suis approprié pour dans mon cœur le noyer.



Fin.
Mahdaoui Abderraouf.
Le 28 Décembre 2007.