Il y a dans le cœur des femmes, voyez-vous, Des volcans de tendresse aux laves innocentes, Coulant infiniment dans les mains d'amadou, Dès qu'un baiser l'effleure et boit ses transparences.
Au fond de l'océan natif des sentiments, L'onde invente la soif, jumelle de l'Amour, L'origine du monde, l'azur au firmament, Quand la peau irisée se transforme en velours.
Le rose des tétins dans les lèvres de faim Inondé de douceur par le lait maternel Emplit l'enfant de sève, et l'amant de satin : Deux soleils vénusiens féminisant le Ciel.
Tous les palais de Chine et les lunes d'été, Les monuments glorieux perçant les nuées blêmes, Viennent du ventre blanc dont les obscurités Roulent en vagues bleues d'apaisement suprême.