Je t’ai mené en août sur la plage des doutes Au grand bal des étoiles, ces cailloux en déroute Entre la digue et toi, je t’adosse sur moi Les yeux levés sans doute, attendant plus qu’un vœux Que s’ouvrent les cieux pour voir au défilé Des étoiles filantes que l’on ne voit passer
Et nous avons parlé, nous nous sommes réchauffé Et nous avons tant rit que nos yeux ont pleuré Nous nous sommes caressés et nos cœurs ont osé Nous nous sommes embrassés dans nos corps enlacés Sur les toiles de nos yeux, les étoiles ont filé Jusqu’aux cœurs de nos corps avant que d’imploser