“La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,” Au bout du merveilleux, un regard ceint d’ardeur. ****** “Du sillon de ta bouche aux moissons de tes mains” Sème au vent farouche le sens du lendemain.
- Avec René Char :
“Accompagnait notre entente aux mouvements tendres” Le sensible instinct d’une évidence à s’éprendre.
- Avec René Daumal :
"Pour toi suceuse de ma moelle, toi qui me fais froid dans le dos," s'ouvrent mes veines pour qu'un voile fige mon regard vers ta faux.
- Avec Antonin Artaud :
« Quand je lève les yeux vers vous on dirait que le monde tremble, » et en un regard tout s’assemble pour un univers qui s’ébroue. ****** « Tâtonne à la porte, l’œil mort et retourné sur ce cadavre, » la mine tombale et sans havre, d’un gris rictus avec son mors. ****** « Un cœur qui crève, un astre dur qui se dédouble et fuse au ciel, » rythmant l’agonie fiducielle de notre horizon qui se mure.