“Auprès d’un cœur, aux sources du poème,” Je goûte au sacré : ces rimes qu’il sème.
- Avec Henri Michaux :
“Et c’est toujours l’enseveli vivant” Qui agonise le mieux en rêvant.
- Avec Charles Vildrac :
« Au frais dans l’herbe, au tiède sur le sable, Ou bien le long des rues, tout à la joie, » Ta rosée de peau me rend si friable Qu’en morceaux férus je suis notre voie.
- Avec Gaston Couté :
"Des sillons noirs un bluet sort Tandis qu'une autre moisson bouge" Lorsque mon cœur se fait plus rouge, Il te fait signe en sain essor.
- Avec Cécile Sauvage :
« Nous étions le mystère et la vie à nous deux. » Tout l’univers sans toi a l’horizon hideux.
- Avec Alphonse Beauregard :
« Subitement les murs fléchissent, les fenêtres Semblent des orbites de morts. » Le fauteuil se creuse pour faire disparaître Les courbes livides du corps.
- Avec Odilon-Jean Périer :
“Muse des champs je vous rejoins. Ouvrez votre aile, mon amie,” Et, peut-être, qu’en bonhomie S’offrira notre nid de foin.
- Avec Charles Guérin :
"La pensée est une eau sans cesse jaillissante. Elle surgit d'un jet puissant du cœur des mots," Et emporte les impressions bringuebalantes Dans un torrent qui pulvérise les grumeaux. ****** “Et c’est du fond de l’ombre où notre amour se mure” Que l’élan crucifié se convulse en tortures.
- Avec Alicia Gallienne :
"Le rêve est-il une camisole de force ? L'aube est-elle le venin du jour ?" Alors je m'y convulse, craquelle l'écorce Et la dose fœtale abrège mon séjour.