Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Leonard PECOUT

Pensées

L’homme est un être - pas plus qu’une qualité.
Il détruit, reconstruit, c’est un carnaval de chantier,
Un dieu fantasmé qui se croit puissant en détruisant ceux qui l’ont construit.

Ne soyez pas malin, mais honnête : dire simplement et véritablement ce que vous pensez. Et c’est par là que vos idées entres les autres créeront le choc fertile du débat.

Suspendre son jugement pour mieux crier ensuite la Vérité qu’on aura de bon sens médité… ou mérité.

Carnaval - messieurs, dames, ôtons de suite nos masques politiques : sondons ensemble notre cœur où se trouvent enfouies toutes ces belles âmes !

Tromperie, vendanges et saloperies : contenu bien abracadabrant où siègent dedans tonnes de saletés jolies et enchantées.

Défraie la chronique ; il suffit de gueuler, railleur, l’immondicité de notre société en cours de désagrégation lente et violente.

Tristes, tristes âmes, où allez-vous aller lorsque vous serez mortes de peur et d’ennui ?

J’écris, je gomme, je censure : triste sir qui s’interdit d’écrire pour bien cadrer sa conscience et ne pas se sentir coupable.
Texas : j’écris une loi, je gomme le passé, censure Maus, car manifestation odieuse de la nudité des camps et de la violence des mots, sales jurons de putains qui veulent nous forcer à regarder un passé qu’on veut voir disparaître…

Calme toi, ça va bien se passer. Non, enrage-toi pour me dépasser. Je me demande parfois si la violence ne peut pas être légitime ?