Les ailes de mes pensées me portent Comme une rivière nietzschéenne qui coule, Tous les chemins viennent de la mort, Vers la mort s'en va chaque chemin...
Dans ma vie je n'ai eu ni peur, ni déboire, Ni patience. Maintenant je sais, La mort sera mon éternel miroir. Aurai-je l'audace d'y regarder ?
Je ne tiens plus de conférences avec le sort, Ma solitude ne fait que des jasmins, Tous les chemins viennent de la mort, Vers la mort s'en va chaque chemin...
Maman, embrasse la trace de mon pied avec amour ! Quand je la sentirai chauffée, Je pourrai, peut-être, aimer pour toujours La sainte place où je vais reposer...