Et puisque quatorze vers il nous faut approfondir, C'est d'un sonnet que nous ouvrons les portiques: Par cette histoire j'entamerai une musique Qui j'ose l'espérer, mon coeur, ne te fera pas languir.
Ne t'est-il jamais arrivée‚ par un soir majestueux, D'admirer tout là-haut les innombrables yeux Qui par delà les cieux, Illuminent nos nuits de tous leurs feux?
As-tu jamais rêvé toucher ces roches basaltiques, Voir les couleurs, respirer les odeurs De ces lieux aux secrètes splendeurs?
Et que vienne enfin cette grande nuit mystique Où nous pourrons à grands coups de palmes Nager vers ces étoiles qui nous semblent si calmes!