Peu m'importe le temps, Peu m'importe le vent, La pluie.
Peu m'importe l'argent, Peu m'importe les gens, La vie. J'attends.
Je n'ai ni peur ni angoisse. Je ne connais même pas le temps qui passe. Je nie l'Abîme, le vide, l'espace, Et mon cœur jamais ne crie hélas ! Je suis le ver innocent dont la vie morne est fugace. Aussitôt je nais, Aussitôt je trépasse.