Le cœur que ton cœur fit naître en moi, dans ton silence et dans la nuit attend Et dans ces jours qui meurent de toi, mon cœur glacé ne sait plus le temps. Ma joie, désuètude, s'étiole et s'estompe. Et je crève d'attendre Ou tes yeux ou la tombe.
La douleur comme une ombre a détruit le sens. Plus rien ne nait plus et rien ne sombre, Je ne connais plus que l'absence.
La peine insupportable des heures sombres Tire son épine de cruauté Et couture de nuit et d'ombres Le jour qui n'est plus rien.
L'espoir vide, qui ne sait plus son nom, murmure encore souvent le tien.