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Julien QUITTELIER

Qu’éclose ainsi soit-il la Filandre des nuits

Qu’éclose ainsi soit-il la Filandre des nuits !
Je le jure : je sais les hallalis des odes ;
- Je ne pleure pas plus que tel taf des rhapsodes ;
Avouez-moi la peine en atoll. Si je fuis
Qu’éclose ainsi soit-il la Filandre des nuits…

Mimez-vous ! Mirifique est l’art des Carmélites !
Ne fais-je qu’impenser dans leur nacre ou leur khôl…
Quand l’une d’elles file un azurage-alcool,
Je me détruis si plein que Bacchantes sont fuites,
Mimez-vous ! Mirifique est l’art des Carmélites !

Dénommez-moi quidam des déments défleuris
Quand sermonner pour deux quelque esquisse elliptique ;
Sous des graphs olympiens, j’encoche ma supplique :
La bleuité des cieux ; si ce n’est dans Paris
Dénommez-moi quidam des déments défleuris ;

Sitôt, cœur de tombeau, l’obscurité mentale,
Faites madone au Styx du silencieux ciel,
Que la lenteur implose à rayon personnel,
N’entends-je pas le bruit des canon et chorale
Sitôt, cœur de tombeau : l’obscurité mentale ;

Qu’éclose ainsi soit-il la Filandre des nuits !
Je le jure : je sais les hallalis des odes ;
- Je ne pleure pas plus que tel taf des rhapsodes ;
Avouez-moi la peine en atoll. Si je fuis
Qu’éclose ainsi soit-il la Filandre des nuits…