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Julien QUITTELIER

Des Ligues de sténos s’agrègent aux lieux pâles

Des Ligues de sténos s’agrègent aux lieux pâles :
On peut voir, lamés d’or, des helvètes brassés ;
Des cliquetis verdis de calanques australes
Et l’affectif rayon du magma des saignés ;

Je murmure d’Alors des plateaux de latence,
L’infini longuement des dorures de jais,
Si ce n’est la lumière où l’agrégat noir tance
Pour pleurer d’être soi d’être aux serres des rais ;

Dès lors, le toit bâillant de vêpres se préface :
Des entités d’algèbre apposent leurs amplis ;
Je me vois tel qu’éclot l’horizon de mélasse :
À m’y tarir christique en Baïkal demis ;

Il se lève des sons d’extorsion volages
Comme des déploiements de chars ultramarins,
Je m’entends m’abolir en rancuniers lettrages
Dont la graphie appelle un charnier de Festins ;

Si ce que je vois longe un Paradis de limbes…
Il faut que je me voie en pareils errements :
Récuser le futur pour qu’au sommet les nimbes
Gracient de la douleur les jadis désarmants :

Ce sont alors mes yeux de stèles langagières
Réflexifs. - Or, moraux de ciel synesthésié,
Ils font aériens telle âme des Minières
Tel feu qui s’en va clore un sépulcre grêlé.