Notre sort est scellé, on rêve de s’évader Le paradis est vide, Dieu ne fait plus recette Et plutôt que pleurer, cherchons à s’attarder En acceptant nos rides, vieux piments d’Espelette
Il reste des oasis pour la Faune et la Flore Des réserves et zoos d’où tout repartira Passe en force Némésis ! Déluge change le décor ! Et chasse jusqu’à nos os quand le flot s’en ira
Pardonne nous Gaïa, tes enfants, mère Nature Ne sont que des ingrats, insouciants, éphémères, Comme Incas et Mayas, subsistons en peinture
Si le Veau d’or est gras, du nombre, le repère Terre sous son joug ploya de nos monceaux d’ordures Et tous nos actes aggravent, mènent aux cimetières