A l'orée de mon antre tu m'apparais comme un rêve Sur les épaules, ce voile d'une divine fille d'Eve, Un doux sourire sur tes lèvres qui me ravit le coeur. Vers moi, tes pas languissants, font fuir ma douleur.
Ton angélique présence dissipe l'obscurité. Vaincu, je sombre dans cette nuit convoitée. Mais, nuit et rêves sont si soudainement franchis. Un nouveau jour pointe la fin de ce paradis.
Depuis, je ne vis plus ma Belle, mais je languis Après vous, après celle qui en une nuit Fit de moi un ange, un ange dans la nuit.