A l'approche de ton départ tous ces sentiments En moi, réprimés, se sont soudainement agités. Révoltés par mon silence, ils m'ont submergé A l'évidence d'un amour qui, pour toi, naissait. Peur de te l'exprimer, l'âme déchirée, Grand regret, je t'ai laissée t'en aller, vraiment.
A ce dernier regard, tendrement tu m'as jeté, Ciel, je me suis désespérément accroché... Ce vendredi d'avril, j'ai su que je t'aimais. Et toi, tu t'envolais vers d'autres horizons, Heureuse sûrement, de ces vacances que tu prenais Et mon coeur aussi, dans un tourment grand et long.
Coeur torturé, en moi ne voulait se plier Malgré mes efforts, et malgré mon voyage Je finis par te l'avouer avec grand courage. Bien-aimée, quelle surprise dans tes yeux voir perler De belles larmes d'émotions d'un coeur qui partage.
De ce grand supplice au bonheur sublime A quelle destinée, Amour tu nous livres! Ciel, mon coeur léger et le tien d'inquiétude S'unissent de bonheur, d'espoir, de plénitude. D'un grand amour à jamais nous voulons vivre.