Une longue et fine chevelure à brosser Entre les doigts engourdis d’un désir secret Le temps au fil d’une onde à toujours ruisseler Un amour au coin du temps pour unique objet
Le parfum de promesses d’un contexte bleu Des effleurements en caresses d’abandons L’impossible à se dire et se vouloir heureux Des larmes et des baisers au coeur des frissons
Des mots à l’eau de rose jetés en chaos Esquisse brouillonne d’un vouloir amoureux Où chacun refuse de payer son écot À l’auberge des plats et menus savoureux
Des phrases pour faire illusion aux surprises Du temps précipité des atomes crochus Quand il devient impossible d’avoir prise Sur les hormones de volontés incongrues
Des caresses découvertes sur une peau Douce et granulée de ses propres mystères Aux plis ouverts à l’attente de soubresauts Jusqu’aux limites extases d’une autre ére
Au-delà du présent le temps décomposé À se chercher sans fin d’une quête d’amour Se croire le double et l’unique désiré Là où l’espace croise le temps pour toujours.