Vos
poèmes

Tu me disais « viens chez moi »,
En caressant mon sexe.
Paroxysme des émois,
Pour des amours perplexes.

Le désir, plus fort que tout.
Jouissance animale.
Un beau mystère entre nous.
Vie sublime et banale.

« Viens chez moi », mots susurrés
Dans mon oreille sourde
Au réel, à dépasser
L’élan de nos mains gourdes.

« Chez toi », c’est tout comme ailleurs,
Différent et unique,
Suave, calme et fureur,
Une embellie lubrique.

Tu ne me dis plus ces mots,
Formule oubliée, au loin
Perdue sous les oripeaux
De rides de cœurs chafouins.

Au fond d’une galaxie,
Deux étoiles scintillent,
Cherchant encore d’infinies
Vieilles amours brindilles.

Un jour, je veux y croire,
Nos lèvres se rediront
Cet élixir à boire.
Alors, nous nous aimerons.