On parle à la troisième personne de moi Dans cet article de la presse locale. Je deviens tiers à ma personne, désarroi. Un texte décomposé, diarrhée verbale.
Les textes publiés échappent au maître, Qui les créa sans savoir les apprivoiser, Leur sens prend corps externe, fabuleux traître D'une intimité, comme promesse violée.
Ailleurs, dans une vie propre, belle affranchie, La composition s'envole en autres images, Que celle des sources d'inspiration finie, Sans limites des mots fantasques, trop sages.
Réactions de lectrices en commentaires. L'écran de leurs représentations entre nous, Imprimé de sensations, vernaculaires Compliments chanteurs, impression de ventres mous.
Comme d'anciennes amours perdues dans le temps, Des êtres de papier font une lecture Des mystères de rencontres de vieux amants. Retour au jour d'une nouvelle aventure.