Les montagnes très difficiles à franchir Dressent leurs parois dans nos têtes de raison, Obstacles dressés sur la force des désirs, Barrières épaisses à l’accès aux passions.
Le courage a besoin de sa sœur la folie, Pour brouiller les voies et les cheminements sûrs, Ouvrir grande la porte d’écluse aux envies Des souffles puissants, déterminants les plus purs.
Petit être de chair, de sang et de rêves, Tu fermes les yeux, pour voir au-delà du temps Le lointain des irréels, qui t’élève, Hors de toi-même, dans le décompte des ans.
Tes peurs, tes angoisses et tes plus vieux doutes Servent de socle solide aux folles actions, Transcendance sur ta propre route, Vers le sublime accès à tes transmutations.