Jusqu’à l’abyssale profondeur de l’oubli A des années lumière de la tendresse Perdu dans les affres violentes des replis De la distance dans les creux de faiblesse
Je te désire comme un objet magique Porteur intrinsèque de la jouissance Dans mes rêves fous de caresses lubriques Au coin du temps de nos superbes puissances
Tes cuisses s’ouvrent portes de l’impossible Voyage sans escale désir de jouir Les amours aux spasmes de cœurs irascibles Couchent nos orgasmes sur les plis d’avenir
Les pleurs de larmes de plomb ruissellent sans goût Le sel s’en est échappé pour rester figé Dans les rides de nos sourires de jaloux De l’extase suspendue d’émois partagés
L’univers ne sera jamais assez vaste Pour celer dans ses silences sans limite Les mots retenus en quelques cris néfastes Où nul homme ou femme jamais ne s’invite
L’oubli de toi résonne comme un permanent Brouhaha bruit de fond du désespoir sans but Plus jamais nous ne pourrons être deux amants Animaux de passion prisonniers de leur rut.