Au coin reculé noir ombrageux et secret De la folie douce d’amour et de rejet Un espace de lumière perle d’espoir Aux vagues du désir impossible à prévoir
Dans la monotonie pâle du quotidien Au flux de sable fluide de nos destins Un soleil permanent luit de nuit et de jour Sur les empreintes sèches de peau des amours
L’horizon se courbe sur des souvenirs froids Caresses évanescentes du bout des doigts Un regard se perd dans les éclairs de l’oubli Où tout recommence sur les bords d’infini
Je marche dans le temps d’un profond océan De mots chatoyants à dépeindre le présent Pour croire encore aux libres espaces promis Dans les silences des étreintes d’interdits
Je t’aime comme incertitude fragile Socle mouvant d’un rêve aux courbes agiles Sur les formes d’un corps dessiné dans la nuit Une rencontre au-delà du temps de nos vies
Quelqu’un sorti sans éteindre la lumière A laissé le jour illuminé l’austère Le probable et l’impossible en conversation Sur les rives solides de nos intuitions.