Le galbe rond de fesses au soleil d’été Aux embruns de sel d’une mer abandonnée Aux crèmes solaires aux méduses jetées Par la houle sur une plage surpeuplée
La misère se concentre sur les jambes De déesses sirènes d’apocalypse Le feu de fierté des selfies déjà flambe Sur les réseaux images pensées d’ellipses
Un brouhaha sourd au ressac mou sans force Noie l’atmosphère sonore d’un son ouaté L’océan déroge désuni divorce Des éléments réels en forces oubliées
Dans leur shorts bains couleurs les sexes se tendent Sur un sable humide aux pinces de crabes noirs Les peaux basanées s’exposent et se transcendent En mensonges sublimes des plus beaux espoirs.