Lève la tête vers les étoiles du ciel. En août, certaines percent les nuits de velours, Poussières incandescentes du logiciel De la mécanique céleste de nos jours.
Les dinosaures sur la planète Terre, Bien avant toi, déjà ont pu les observer, Défendant leur peau ils ne s’en souciaient guère, La voie lactée n’était pas encore nommée.
Rêve si tu le veux, aux frissons ressentis, De l’immensité éternelle d’univers, Du désir passionné de ton petit ami, Mais ne cherche ni paradis ni les enfers.
Pour ne pas souffrir d’un méchant torticolis, Allonge-toi sur le sol pour mieux observer La profondeur inaccessible d’infini, Sur une couche sèche, pour bien t’isoler.
Seul, face à l’impermanence sans absolu, Plus loin que le silence assourdissant du corps, Dans les couleurs sans teint des visages perdus, Tu frôleras l’harmonie d’un possible accord.
Ne persiste pas à tenir sa vibration. Laisse-toi porter, les yeux ouverts vers le noir, Aux scintillantes et lointaines pulsations, Onde voile de vie d’un incertain espoir.
Dans la campagne d’un été, un insecte Ne manquera pas de venir te déranger, Présence incongrue de tes formes suspectes Sur le sol pollué d’un temps inachevé.
Tu pourras alors, dans tes propres dimensions, Te sentir pesant en douleurs musculaires, Sur la seule planète en belle rotation Qui berce les humains dans l’imaginaire.