Des champs de maïs, au bord d’une autoroute Croisement autoroutier au bord de maïs L’agricole bilan carbone en déroute De sa plaine jusqu’à l’avenue Chapays Voreppe la verte s’empoisonne sans joie Sur les hautes digues rives de l’Isère Chacun dans son domaine veut rester le roi Jusqu’à l’effondrement des traîne-misère.
Le rêve est mort dans toutes les opulences Sa mue se dessèche craquelée sur le sol Aux sons de rots et de sourdes flatulences Aucune herbe folle sous les grands tournesols Je marche en aveugle sur des chemins piétons Pour perdre le sens commun du raisonnement Suivant sans détour les bornes grises béton Balises ridicules d’un égarement
Je suis déjà les deux pieds froids dans l’au-delà Quand un frisson me pénètre et me réveille A deux pas de moi derrière un vieil entrelacs Un âne brait son cri d’appel aux merveilles la vie s’égare dans tous les interstices Libres de désherbants et autres polluants Elle prend le large des nouvelles délices A inventer les amours des êtres mutants.