Il reste toujours ce vieux fond de racisme, Collé au plat des iris des yeux de couleurs, Aux reflets des relents d’antisémitisme, Aux craintes d’islam et de toutes vieilles peurs.
Un seul Dieu, pour les monothéistes d’amour, Mais que chacun surveille ses plates-bandes, Pour que l’autre reste assez loin des alentours. Chacun ses troupes, meutes et sarabandes !
L’autre vient toujours bousculer les coutumes, Les habitudes ancrées dans les traditions. Le moindre abandon a le goût d’amertume. Toute affirmation devient une sédition.
Aux racines des cultures, le magique, Convoquant le sublime dans ses idéaux, Transcendance des gestes en symbolique, Organise le monde en rites féodaux.
Si les hommes voulaient se mêler moins de dieu, Ouvrir des espaces vides de sens commun, Il leur serait plus facile de vivre entre eux, Sans intelligence autre que leurs doux parfums.
À sentir la fraîcheur de l’humus au printemps, À traverser les océans pleins d’étoiles, À chercher et découvrir le fond des temps, À peindre le bonheur sur de grandes toiles.
Je crois en dieu, mais le mien demeure unique ! Les religions et l’argent, conquêtes d’humains, Avalent l’espoir en vortex identique. Promesses de fous, pour un destin incertain.