Nuit claire étoilée de froid sec mordant les chairs Blotti dans la douce chaleur de mon rêve Au scintillement lointain désastre de fer Un voile silence sur des vies trop brèves
La guerre pousse ses violences nocturnes Sur les corps enlacés d’amoureux effrayés Déchirant l’amour aux images diurnes De vils média soucieux de leur publicité
Au coin des rues d’une ville en paix des braves Sous le seuil sans porte des pauvretés noires Un Samu social court après les nuits graves Au caniveau des espoirs de mer à boire
Le sexe poursuit ses désirs hors de tout temps Il se travestit en viols et en horreurs bleues Servant la cause mercenaire des puissants Sous le casque lourd des crânes ras sans cheveux
Corps à corps au plaisir sans limite d’amants La nuit est une absence de cohérence Elle cache dans ses ombres les plaisirs savants Des poursuites du plaisir d’impermanence
Les orgasmes silencieux offrent leurs transes De combats les plus rudes sous leurs blessures Ouvertes à jamais aux failles d’alliance Jusqu’aux jouissances des douces ruptures
Une couche de glace enserre l’univers Des poussières d’étoiles animées de vie Le monde regarde au profond de ses envers Observe son vide et de peur se glorifie.