Pas tout à fait du genre humain, Mais pas étranger cependant, Partageant le même destin De la Terre et ses habitants, Le poète, sans le savoir, Est le lien de l’exotisme D’extra terrestres, le miroir Sans tain de leur nomadisme Entre des univers voisins.
Dans leurs distances de courbes, Les rimes en alexandrins, Où les physiciens s’embourbent, Chantent dans leurs profonds secrets Les échanges exotiques De la belle planète bleue, l’objet des sens oniriques.
Sur les murs secs des cavernes, Les hommes ont laissé trace, Sur l’absence où ils hibernent En voyageurs de l’angoisse, Des rencontres inexpliquées D’intelligences muettes Aux oreilles acculturées Des imbrications secrètes.
Les orgasmes exogènes Des visiteurs en leur mission Créent les mouvances des gènes Des galaxies restées sans nom. Le poète cueille sans but Les senteurs subliminales, En d’ébouriffants uppercuts Sur nos sciences animales.