Tes pieds entrelacés sur le bas de mes reins Pour que ne s’achève jamais cette étreinte Pour que sur ce lit restent scellés nos destins Corps à corps confondus d’une seule empreinte
Sur le sol mou de l’estran sous un ciel d’été Tu me retiens au bord du temps des ruptures Enserrés du silence de nos longs baisers Un rêve se perd aux confins d’aventure
L’évidence estompée dans la jouissance Nous sommes l’un pour l’autre à jamais étranger En quête d’une éternelle renaissance À jouir du temps où l’on se veut passager
Nos liens se relâchent de se perdre à nouveau Sous le sable des rencontres éphémères À découvrir les saisons de nos renouveaux Aux illusions bleues de lointains hémisphères.