J’ai voulu me perdre dans le bleu de tes yeux. J’y suis encore égaré au fond du rêve, Dans ce voyage du désir en entre deux, Aux joutes possessives, dérives brèves.
Je ne connais de toi que les émois du cœur, Les emportement farouches et sublimes, Les approches furtives au coin du bonheur, Les élans vertigineux en haut des cimes.
Les mots ont fui, dès nos premiers baisers secrets, Pour ouvrir les espaces sans fin, silences, Les souffles courts, les murmures entrefilets, Aux sources des plaisirs et de ses béances.
Je suis à jamais dans cette errance d’amour, À la recherche des frissons de caresses, Sur la peau mystère du désir sans contours, Aux courbes de vie et d’abandon tristesse.
Je te cherche, dans tous les bleus des regards vifs, Au bout des rues, aux limites des frontières De l’appel absolu de nos corps flous, lascifs, Aux leitmotivs scandés, mur de nos misères.