Tes petits seins pointent le désir de ton corps Vers les étoiles éparses de cette nuit, Scintillement lointain, sourd, de pépites d’or, Sueurs nocturnes, solitude de l’ennui.
Ton rêve flotte dans cet espace alangui, Porté par ton souffle court vers les images D’un doux regard bleu, qui t'effleure et te sourit, Tu transformes en caresses son message.
Ton corps frissonne d’un abandon de rêve. Ton ventre gémit les cris retenus d’envies, D’un brûlure douce, violente sève, Qui t’inonde et déchire de son feu de vie.
Tu fermes les yeux, au plus profond de ta vie, Pour sentir sans formes ni détails tous les plis Des courbes et chemins promesses, qui supplient D’avancer plus vite vers l’absolu promis.