Une lumière grise lâche sa pâleur La grande Ours traîne son chariot dans le ciel noir Profondeur d’immensité de pleine Lune Dentelle de roche sombre haute muraille Les couleurs mangées sous les éclats d’un astre Illuminant de retenue sombre les lieux Le Vercors fraîchement dans cette nuit d’été Septembre cherche dans la clarté nocturne Les rousseurs de noisetiers le long des chemins Sur les bords d’un golf désert quelques touristes Cherchent en vain à entendre entre leurs rires Le hurlement perfide d’un loup égaré Seul le silence sec des arbres sans brise Enveloppe la vie qu’ils projettent au sol Le jour reviendra peindre de ses tons tranchants Ce qui court secret et furtif d’âme de nuit.