Sur la peau de nos désirs Les caresses du plaisir Tu restes absente au réel Dans mon rêve d’éternel Les mensonges de la peur Ont ouvert la dérive Du grand continent d’erreur De l’impossible à vivre Je t’aime dans l’absence Du parfum bleu de tes yeux À courir cette errance Où nous demeurons d’adieux Comme roc froid solide Rien ne cède de nos vœux Au flux ruisseau liquide De se connaître enfin deux Comme une montre molle Grise et bleue de nos destins Grain noir pervers d’un embole Le temps creux au bas des reins Un long silence sans fin Tient les mots à s’écrier Sourds dans l’air de nos matins Les promesse d’espérer.