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Jean Louis ANSELOT

Hommage à Raymond (suite)

Sans les œufs, j’en ai les mollets qui flagellent.
Les « euh » mollets vous dites?
En effet, plein d’œufs!
Vous n’allez pas me croire.
Un panier plein toutes les semaines
C’est sûr, j’ai du mal à gober cela, dans le même panier?
Je ne le nie pas.
C’est pas niais.
Non, c’est imprudent.
Enfin, plus maintenant.
Mais enfin qu’a t-elle votre poule?
Figurez vous c’est délicat,
C’est une affaire de cœur,
Elle a perdu son coq.
Un coquelet?
Non pas laid, pas beau non plus, mais à la dérive
Comme une coquille de noix?
Dont la coque est pourrie.
Comme un œuf?
Pourquoi un œuf?
Eh bien à la coque!
Oui,mon pauvre coq
Il est mort?
C’est tout comme, il est cuit
Cuit?
Oui, finir avec une cocotte, c’est cuisant
Avec une cocotte, il avait une poule alors?
Oui, de luxe avec ça.
C’est bas un coq qui court!
Vous ne trouvez pas?
Il n’a pas eu de pot.
Sa poule non plus!
C’est mieux pour elle,
Ah bon!
Vous savez la poule au pot,
Cela ne mène pas loin,
Comme Raymond?
Devos?
Non!un autre
Devos est loin, il a bien mené sa barque
Remarquez l’autre aussi a fini par faire son nid,
C’est sur, ma poule y dort (hi hi hi)
Le coureur?
Qui dont?
Eh bien, Raymond!
Et tout son corps y dort(hi hi)
Ma poule oui, pas mon coq!
Cela lui m..anque t-il?(re hi)
Que voulez vous dire?
Vous parlez de Jacques, l’éternel premier.
Comme Raymond!
Devos ?
Oui, bien sûr, c’est lui le meilleur.