La terre le sang le feu L’arène inondée Dans les accents de peur Et d’impatience Sous les assauts harmoniques D'un paso-doble saccadé Et puis le calme d’un regard Celui du taureau subjugué À la cape virevoltante Et enveloppante Et endormante Qui lui susurre la mort Et que ses yeux injectés de peur Projettent sur le monde Dans un refus de tourner en rond Dans ce refrain de la vie Qui court sur le sable.
Le taureau meurt avec bravoure Mais ce n’est pas lui qui est applaudi.