La cendre est chaude encore Je la tisonne avec ardeur Il s'en élève une vapeur Rosâtre
Mais l'orage menace Et la pluie pourrait Tomber avant que meure La lumière du jour
Je relis des poètes Finlandais et Hongrois Que couronnent le vent La tendresse et l'oubli
Des étoiles surgies De mes propres tréfonds S'envolent alors dans les hauteurs du ciel Font mine de s'y fixer Puis tournent sur elles-mêmes Et volent en éclats Comme des bulles de savon