Il en a coulé De l’eau sous les Ponts de la Meuse De quoi sans doute Inonder les villes Et les champs où heureuse Tu gambadais
A l’ombre des meules Un brin ridicules Souvent nous cachions Le coeur battant Des particules D’infimes fragments Que nous avions volés Au temps qui passe Inexorablement
En ce moment précis Des images flottantes Aux contours indécis Comme des empreintes pâlies Comme l’ombre des traces Des jours anciens Me reviennent à l’esprit