Quand elle retire De ses grands yeux La main qui lui donne L’illusion d’étouffer Les chants de son âme C’est un regard profond Qu’elle porte sur les choses Des amours éclairantes Ancrées à l’horizon
Ses longs cheveux noirs Volent au gré du vent Et de l’autre côté De la colline La mer alors croyant Le moment venu Se retire sans bruit Dans un jardin d’amour
Le sable chaud de midi Se soulève un peu Comme pour troubler la vue Quand on baisse les yeux Au milieu du jour