Toutes les vitres sont brisées Elle n’en croit pas ses yeux
Derrière un pan de mur A peine protégés du sable qui menace D’effacer du lieu Les dernières traces Un couple de vieux Un chat famélique Un enfant ruisselant de mauvaise poussière Effaré Ahuri Attendent en silence Que le temps passe
Elle s’approche d’eux Mais une voix surgit D’une baraque en bois Elle hurle si fort Qu’il ne faut plus bouger Qu’elle pourrait réveiller Tous les dieux Du ciel et de la terre Qui dorment d’un sommeil profond Et dont les ronflements Couvrent les cris de l’enfer