Parfois le voile du temps Se déchire et tu trembles Comme les étoiles Qui brillent incertaines Dans la noirceur Bleutée de la nuit
De tes doigts d'albâtre Tout au long du jour Coule un sable doré Que tu laisses filer Jusqu'à former la tour Conique et jaunâtre Qui s'élève à hauteur De tes pieds
Mais voilà que soudain Sans t'avoir averti Sous tes yeux défilent Des maîtres du passé
L'un d'eux vient glisser Ces mots à ton oreille
Mon frère c'est l'heure Ultime du réveil Les travaux en ces lieux Reprennent force et vigueur