Marins aventuriers Grands conquérants du monde A chaque escale vous piquez Un coeur à prendre mais jamais Vous ne l’emportez
Il ne vous reste du port Que des souvenirs épars Dont les plus familiers Se gonfleront à bord De vos gros vaisseaux par La seule grâce du vent
Et de temps en temps Pour éclairer vos nuits sombres En traînant sur le pont Vous reconstituez Les profils de vos belles Et vous voyez souvent des ombres Ou des lèvres qui vous appellent Mais vous ne retenez Jamais les noms