Ne cherche pas à savoir pourquoi C'est ton destin d'entendre le chant Des chaînes rouillées Contre le portail Des feuilles que ton pied Inéluctablement écrase Et des voix que la nuit Te balance le vent
Ne cherche pas à savoir pourquoi Les troupeaux paissent dans le pré carré La ville le jour semble exténuée Par les bruits imbéciles
Respire le souffle Qui plane sur les champs Ne te mesure qu'à l'aune De tes rêves légers Ne te fie qu'aux frissons Magiques et inutiles De la voûte étoilée