Les yeux d'Apollinaire Roulaient grands ouverts Dans la zone profonde Du monde Nouveau Sans cillement aucun Tandis que les oiseaux Dans le ciel Très haut Nous paraissaient en fuite
Témoins du temps qui passe Ne prêtez pas l'oreille Aux gens sérieux N'écoutez que les prophètes Les petits enfants Et les poètes Tout le reste est vanité
Accrochez-vous aux branches Tels des singes habiles Qui n'auraient pas vu Les pendus Qui décorent comme des boules de Noël Ces bois Noirs et touffus