Qu'elle est cruelle la fin de vie Du sable qui descend Dans l'autre moitié Du sablier Pour se mêler aux grains Qui s'y trouvent déjà Comme assignés à résidence
On se pousse On se bouscule C'est à qui sera le premier A tomber Dans le gouffre béant
Nous sommes ainsi faits Nous aussi pauvres humains Qui nous pressons sans fin Vers l'irréparable Et qui attendons Le grand retournement Qu'une main charitable Opérerait sur le champ